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Washington (District de Columbia/USA) - Les neufs passagers qui avaient été prestement débarqués d'un avion de la compagnie aérienne américaine United Airlines pour la raison bien mystérieuse qu'un «commentaire» fait à une hôtesse de l'air ait inquiété l'équipage, étaient en fait une délégation officielle de hauts gradés pakistanais, venus, à l'invitation des Forces Armées américaines, assister à une conférence organisée par le Commandement Central américaine de Tampa (Floride).

Alors que la compagnie n'avait pas voulu révéler le fameux commentaires qui avait créé l'incident, celui-ci vient d'être confirmé par les autorités pakistanaises alors qu'elles viennent d'élever une protestation officielle contre le comportement des services de sécurité américaines de l'aéroport. Un Général de la délégation qui s'ouvrait à l'un de ses compagnons de voyage, officier supérieur comme lui dans l'armée pakistanaise, de sa fatigue d'avoir pris plusieurs vols depuis quelques jours, a dit à ce dernier : «J'espère que c'est le dernier vol !» alors qu'ils embarquaient eux deux et sept autres officiers à destination de Tampa sur ce vol UA727 de United Airlines. Mal lui en pris, une hôtesse qui avait entendu cette phrase a prévenu les pilotes qui ont prévenus les services de sécurité qui ont procédé à l'arrestation des neufs officiels pakistanais, leur interdisant même de contacter leur ambassade ou encore les officiels militaires américains qui attendaient la délégation à Tampa avant de les relacher pour faute d'un quelconque élément prouvant une hypothétique menace.



L'Etat-Major pakistanais a demandé à ses officiers d'annuler leur voyage vers Tampa et de rentrer immédiatement à Islamabad (Pakistan). Le Maj. David Nevers, porte-parole de la conférence de l'U.S.-Pakistan Military Consultative Committee où était attendu cette délégation regrette cet incident et espère que cette réunion pourra avoir lieu à une autre date. Le Pentagone a présenté des excuses officielles aux autorités pakistanaises pour ce malencontreux quiproquo qui démontre une nouvelle fois la paranoïa ambiante sur les compagnies aériennes américaines.