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L'association des pilotes serbes rejette l'accusation
Le 21 Nov 2010 à 10:26 par Rédacteur Crash
Belgrade (Serbie) - L'association des pilotes de ligne serbes rejette l'accusation portée par le rapport sur l'accident de l'avion de Air India Express à Mangalore (Inde) qui place la faute sur un pilote-commandant de bord - de nationalité serbe - mal réveillé et préfère parler de mauvaises conditions de travail pour les pilotes en Inde qui créent de la fatigue et augmente les risques liés à la sécurité des vols.
Un média indien, citant un prochain rapport à sortir, indique que ce dernier incrimine le pilote-commandant de bord de l'appareil, le commandant Zlatko Glusica, qui avait dormi plus de la moitié du vol et ne s'était réveillé que quelques minutes avant l'atterrissage. Il était alors encore assoupi, totalement désorienté et avait pris la mauvaise décision, allant à l'encontre de ce que lui suggérait son co-pilote, de se poser dans des conditions météorologiques désastreuses, provoquant un accident qui avait couté la vie à 158 personnes, le 22 Mai dernier. L'association des pilotes serbes répond à cette accusation que la cause de la fatigue du pilote est à rechercher dans les conditions de travail éprouvantes du pays et qu'individualiser la faute et la placer uniquement sur les épaules du commandant de bord, ne doit pas permettre aux autorités de l'Aviation Civile indienne de se dégager des leurs.
L'écoute des enregistrements des boites noires à l'issue de l'accident avaient permis de se rendre compte que le temps de réaction du commandant de bord avait été plus long qu'habituel alors qu'il émergeait de sa sieste en vol et que ses décisions avaient été contraires à la sécurité du vol. L'appareil, un Boeing 737-800, s'était posé trop long et n'avait pu s'arrêter avant la fin de la piste, tombant dans le ravin qui borde l'aéroport. Zlatko Glusica avait été pilote sur la JAT Airways, compagnie aérienne serbe, mais comme beaucoup d'autres dans son cas, avait été obligé de chercher du travail ailleurs suite à la crise financière qui avait frappé voici quelques années beaucoup de transporteurs aériens.
