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Un passager de TAM attaque les pilotes dans le cockpit
Le 13 Feb 2012 à 15:43 par Rédacteur Crash
Porto Alegre (Brésil) - Un avion de la compagnie aérienne brésilienne TAM Linhas Aereas a été contraint de se dérouter et de se poser sur l'aéroport international de Porto Alegre (Brésil) après qu'un passager, devenu violent, ait fait irruption dans le cockpit et attaqué les pilotes.
L'avion, un Airbus A320, vol JJ8047, qui effectuait la liaison entre l'aéroport international de Montévidéo (Uruguay) et l'aéroport international Guarulhos de Sao Paulo (Brésil) avec un nombre de passagers qui n'a pas été indiqué, était en vol, au-dessus du territoire brésilien, lorsqu'un des passagers, un jeune homme de 28 ans, devenu incontrôlable pour des raisons qui n'ont pas été encore expliquées, a commencé à s'en prendre à deux hôtesses avant de se précipiter dans le cockpit, dont la porte n'était pas verrouillée et a attaqué littéralement les deux pilotes. L'avion a alors penché fortement sur la droite avant que les pilotes ne reprennent le contrôle de l'appareil et appelle à l'aide des passagers. Pendant que deux hôtesses essayaient de tirer l'homme par les pieds par les pieds en dehors du cockpit, des passagers sont venus en renfort afin de le faire sortir. Plusieurs personnes ont été blessées et mordues par le passager devenu fou, avant qu'il ne soit finalement maîtrisé et ligoté avant d'être attaché sur un siège à l'arrière de l'avion.

Le Ministre de l'Industrie uruguayen, Roberto Kreimerman, se trouvait à bord avec une délégation devant se rendre en Chine et a fait un témoignage où il a exprimé toute la terreur des passagers dans cet appareil lorsqu'ils ont senti qu'il penchait fortement sur la droite et entendu les pilotes appeler au secours. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a été immédiatement arrêté après que les pilotes se soient déroutés vers l'aéroport international Salgado Filho de Porto Alegre. Certains témoignages semblent indiquer qu'il portait un badge de la compagnie aérienne et était un employé de celle-ci. La police a été obligé d'utiliser un pistolet paralysant pour le maîtriser avant de la conduite au poste puis dans un service psychiatrique où il va être examiné.