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Djakarta (Indonésie) - Après la catastrophe aérienne du Sukhoi SuperJet SSJ-100 russe qui a coûté la vie à une cinquantaine de personnes dont un français travaillant pour la SNECMA, plusieurs personnes indiquent dans la presse indonésienne que le Mont Salak, le volcan endormi sur les pentes duquel l'avion s'est écrasé, est un véritable cimetière d'avions.

Cet endroit montagneux dont certains sommets culminent à plus de 2.500 mètres d'altitude est un repaire de turbulences provoquées par un temps instable et un climat souvent changeant. Les vents y sont parfois violents et il arrive souvent que le sommet des montagnes soit perdu dans la brume ou masqué par des nuages. En quelques années, ce n'est pas moins de six autres accidents qui ont eu lieu dans la même région, provoquant la mort de nombreuses personnes. Voici quelques moins, c'est un appareil d'entrainement qui s'était écrasé près du village de Cibunar (Indonésie), au nord-ouest du Mont Salak, provoquant la mort des trois occupants. En Juin 2008, 18 personnes y ont également perdu la vie dans l'accident d'un Casa C212 Aviocar de l'armée de l'air indonésienne.



Le Mont Salak a également connu sept tués en Octobre 2003, deux en Avril 2004, cinq en Juin 2003 et un décès en Octobre 2002. La zone est réputée dangereuse et le vol y est difficile, comme toutes les régions montagneuses où les pilotes doivent avoir de bonnes connaissances en aérologie pour éviter les pièges mortels que sont les rabattants ou le passage des crêtes.