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Crash du Superjet 100 : Les fameux 'facteurs humains'
Le 09 Jun 2012 à 8:56 par Rédacteur Crash
Djakarta (Indonésie) - Si quelques jours après la catastrophe du Sukhoi SuperJet SSJ100 qui a percuté une montagne en Indonésie lors d'un vol de démonstration, les analystes financiers de nombreux cabinets prévoyaient une baisse considérable du volume des ventes de l'appareil, voir même sa disparition pure et simple pour les plus pessimistes, il apparait aujourd'hui qu'il n'en sera rien et malgré l'hystérie des médias occidentaux, aucun acheteur n'a encore résilié les contrats avec la société de construction d'avions russe.
La société de leasing mexicaine Interjet a même augmenté le nombre de ses futures acquisitions au lendemain du crash, portant à 20 le nombre d'appareils qu'elle souhaite acheter, augmentant ainsi de 5 le nombre qu'elle avait préalablement fixé et contractualisé avec Sukhoi en 2011 qui portait sur 15 SuperJet pour un montant de 650 millions de dollars. Et comme les acheteurs ont tous déjà versés une avance de 2% du prix de leurs achats, il est à parier qu'aucun des acquéreurs ne voudra se retirer du marché et perdre les sommes déjà investies. Surtout que les premières analyses indiquent que l'appareil n'avait aucune avarie ou n'a eu aucun incident de fonctionnement ou défaut technique qui expliquerait le crash.

D'ailleurs, quelques fuites sous le manteau commencent à désigner le commandant de bord, Alexander Yablontsev, qui aurait, si ce qui est rapporté des enregistrements des boites noires est exact, voulu s'approcher trop près du volcan, malgré mes avertissements répétés du co-pilote. Certaines sources non-officielles croient même savoir que le commandant de bord pourrait, de plus, faire l'objet de poursuites posthumes. Sukhoi rejette toutes les affirmations à ce sujet et demande à ce que l'enquête établissent les causes de cet accident avant que des conclusions en soient tirées. Il est certain pour la future carrière de l'appareil qu'il est préférable que l'accident soit dû aux facteurs humains qui mettraient ainsi presque totalement hors de cause l'avion et le constructeur.