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'Benny Hill' à l'aéroport de Cork : 12 ans de prison
Le 28 Jun 2012 à 10:47 par Rédacteur Crash
Cork (Irlande) - Edward Stapleton, 38 ans, de Dublin Hill, banlieue de Cork (Irlande) va se souvenir pendant quelques années de son accès de rage sur l'aéroport international de Cork, alors qu'il avait volé un véhicule de la police irlandaise (la Garda), essayé d'écraser un policier avec le dit-véhicule et manqué par deux fois de percuter un appareil de Aer Lingus qui se trouvait aux parkings, rempli à la fois de passagers et de carburant, car le tribunal de la ville vient de le condamner à 12 ans de prison dont 5 avec sursis pour tentative d'assassinat et mise en danger de de la vie d'autrui, ainsi que pour rebellion, vol de véhicule de police et résistance pendant son arrestation.
L'affaire s'était déroulée le 22 Mai 2011, sur le parking de l'aéroport de Cork où, dans des circonstances mal connues, Edward Stapelton, grand gaillard irlandais qui ne respire pas l'intelligence, a dérobé un véhicule de police après avoir menacé son conducteur avec un couteau et pendant une dizaine de minutes, a pourchassé d'autres véhicules qui tentaient de l'intercepter, frôlant à plusieurs reprises des piétons, policiers et pompiers, qui essayaient de se mettre à l'abri derrière d'autres voitures. Une sorte de course-poursuite à la 'Benny Hill' s'est alors engagée avant que le forcené ne se fasse finalement arrêter après avoir été 'tasé' deux fois et s'être rendu. Ce faisant, il avait à de nombreuses reprises roulé à proximité de deux appareils, l'un de Thomas Cook Airlines, l'autre de la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus, alors que ce dernier attendait pour décoller, pleins de passagers et de carburant et aurait pu provoquer un désastre s'il l'avait heurté.

Le tribunal n'a pas été clément avec Edward puisqu'il a été condamné à 12 années de prison dont seulement 5 avec sursis. Déjà connu des autorités judiciaires pour des faits de violence et de possession de drogues. Ancien mécanicien de la Marine, sous l'emprise de la drogue au moment des faits, l'homme est retourné en prison où il se trouvait en attente de son procès. Malgré ses remords et ses regrets, malgré son avocat qui a tenté de le faire passer pour fou afin de lui épargner le jugement, le juge n'a pas été sensible à sa contrition et n'a assorti de sursis sa peine que parce que l'incident s'est finalement terminé sans blessés. L'homme a fait appel de sa condamnation. Pour mémoire, les policiers de la 'Garda' ne sont jamais armés.