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Collision évitée entre un avion de VIM Avia et de Cathay
Le 29 Jun 2012 à 22:09 par Rédacteur Crash
Novossibirsk (Russie) - C'est sans doute parce que les pilotes d'un avion de la compagnie aérienne russe VIM Avia n'avaient pas dit aux contrôleurs aériens de Novossibirsk (Russie) qu'ils avaient un moteur en panne et ne pouvaient manœuvrer l'appareil comme ils le souhaitaient que leur avion a été à quelques secondes de heurter un autre appareil de la compagnie aérienne chinoise Cathay Pacific Airways lors de sa descente de niveau.
L'avion de VIM Avia, un Boeing 757-200, vol NN5315, qui effectuait la liaison entre l'aéroport international de Ekaterinburg (Russie) et l'aéroport international de Hanoï (Vietnam) se trouvait au-dessus de la région de Novossibirsk lorsque l'un des deux réacteurs de l'appareil est tombé en panne. Les pilotes ont alors demandé à se dérouter vers l'aéroport international Tolmachevo de Novossibirsk, indiquant seulement avoir des problèmes moteur. Durant cette descente, les contrôleurs aériens surveillant cette zone leur ont demandé d'altérer de 20° à gauche leur route pour assurer la séparation avec un autre trafic, un Boeing 747-400 de Cathay Pacific Airways, immatriculé B-HUE, vol CX261, qui effectuait la liaison entre l'aéroport international de Hong Kong (Chine) et l'aéroport international Roissy-Charles de Gaulle de Paris (France). Ne pouvant manœuvrer à cause de leur moteur mis en réduit, les pilotes ont poursuivi leur trajectoire et il semble qu'ils ne soient passés qu'à 400 mètres du Boeing 747 au moment où il croisaient la plan horizontal de la trajectoire de l'avion chinois.

L'image radar au moment du croisement
Ce n'est qu'après le croisement que les pilotes ont annoncé avoir coupé le moteur aux contrôleurs aériens. Ces derniers, ainsi que l'équipage n'ont fait aucun rapport sur cet incident qui est toutefois parvenu jusqu'aux oreilles des autorités aériennes civiles russes qui ont demandé l'ouverture d'une enquête. D'après les premiers éléments des écoutes des conversations, les pilotes russes n'auraient annoncé que deux minutes et vingt secondes après la prise de contact radio leurs problèmes de moteur en indiquant avoir éteint le réacteur gauche. Ce qui rendait dangereux une importante altération de cap de ce côté en plaçant le moteur en panne sur l'intérieur du virage.