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Kenya Airway s'explique pour le cadavre transporté en cabine
Le 09 Jul 2012 à 12:35 par Rédacteur Crash
Nairobi (Kenya) - Le pilote de l'avion de Kenya Airways qui a fait l'actualité récemment en transportant jusqu'à destination le corps d'un passager mort, allongé sur trois sièges, à côté d'autres passagers, eux bien vivants, mais ne pouvant être déplacés par manque de place, tient à préciser dans un communiqué qu'il avait envisagé de faire un déroutement et un atterrissage d'urgence sur l'aéroport de Rome (Italie) ou celui du Caire (Égypte) lors que les membres d'équipage sont venus le prévenir que le passager venait de décéder et qu'aucun soin ne lui serait alors plus utile.
L'homme, d'une trentaine d'années, qui se trouvait sur le vol KQ117 entre Amsterdam (Pays-bas) et Nairobi (Kenya), a été pris de convulsions avant de trépasser sur son siège. C'est une journaliste suédoise, Lena Pettersson, qui se trouvait à ses côtés au moment du décès qui a raconté cette histoire, choquée d'avoir eu à voyager plusieurs heures à côté du corps. Après que le pilote ait pensé se dérouter et apprenant la mort de son passager, il a alors contacté sa compagnie aérienne qui lui a conseillé de poursuivre le vol jusqu'à destination. Faire une escale dans un pays étranger pour y débarquer un non-national décédé en vol allait entrainer un retard de plusieurs heures, voire même de plusieurs jours et des désagréments importants pour tous les autres passagers.

Lena Pettersson
L'homme étant de nationalité kényane, il serait plus opportun de continuer le vol jusqu'au Kenya où des membres de sa famille pourraient alors prendre en charge les formalités administratives. cette décision allait toutefois entrainer un vol de plusieurs heures avec le corps du passager décédé et sa présence en cabine, allongé sur trois sièges, recouvert d'une couverture, mais à très faible distances des autres passagers, à cause d'un avion totalement plein. Quatre passagers, parmi les plus proches ont quand même été déplacés en Business, les autres ont dû conserver leurs sièges. Lena Pettersson sera remboursée d'une partie du prix du billet même si rien dans la règlementation n'obligeait la compagnie à le faire. Une remarque amusante a été faire sur un blog relatant cette histoire de savoir pourquoi seulement une moitié du billet. Serait-ce que le passager était vivant une moitié du vol ?