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Un pilote de jet-ski trompe la sécurité de l'aéroport de JFK
Le 14 Aug 2012 à 10:47 par Rédacteur Crash
New York (New York/USA) - Malgré plus de 100 millions de dollars dépensés en équipements de vidéo-surveillance, en clôtures infranchissables, en détecteurs de mouvements, patrouilles armées, véhicules d'intervention, un pilote de jet-ski, tombé en panne d'essence à quelques encablures de l'aéroport international John Fitzgerald Kennedy de New York (New York) a réussi à s'introduire sur le tarmac, traverser une piste, deux taxiways et finalement, rencontrer un des employés au sol à qui il a indiqué 'avoir besoin d'aide'.
Daniel Castillo, résident new-yorkais de 31 ans, faisait du jet-ski dans Jamaica Bay, à quelques distances de l'aéroport international Kennedy et de ses pistes, lorsqu'il est tombé en panne d'essence. Ne pouvant alerter personne, il s'est alors mis à l'eau avant de nager sur plusieurs centaines de mètres jusqu'à atteindre l'extrémité de la piste 04L qui est construite pour partie sur la mer et se termine sur une zone marécageuse au milieu de la baie. Il a alors escaladé une clôture de plus de 2 mètres, traversé le seuil de la piste, remonté un taxiway, croisé un second, le tout sur une distance de près de trois kilomètres, avec sa combinaison néoprène et un gilet jaune fluorescent, avant d'atteindre finalement la rampe d'accès d'un des terminaux de l'aéroport où il a rencontré un employé à qui il a indiqué qu'il avait besoin d'aide.

L'alerte a alors été donnée par l'employé et quelques minutes plus tard, Castillo a été arrêté par les services de police et placé en détention avant d'être relâché plus tard dans la journée, sans caution, mais avec l'obligation de se présenter devant un juge pour répondre des motifs de pénétration dans une enceinte interdite au public. Bien évidemment, l'intrusion pose une sérieuse problématique aux services de sécurité de l'aéroport. "Dieu merci, ce n'est pas un terroriste" aurait dit le responsable de la dite sécurité. Mais la question de l'efficacité des équipements, qui normalement devaient donner l'alerte en quelques secondes, reste posée. Quid des détecteurs de mouvements, des barrières infranchissables, de la vidéo-surveillance et des patrouilles quotidiennes et permanentes qui n'ont pas réussi à repérer un type, habillé d'un gilet jaune fluorescent, qui marchait sans se cacher sur les voies de circulation empruntées par les avions et ne cherchait qu'à trouver une personne pour lui demander de l'aide. Les syndicats des employés de surveillance de l'aéroport se sont emparés de l'affaire et clament ainsi que c'est la disparition de l'humain pour privilégier une surveillance automatisée qui serait responsable de cette sérieuse brèche dans la sécurité.