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Les Tonga priés de rendre leur avion chinois MA60

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Auckland (Nouvelle-Zélande) - Le gouvernement des Iles Tonga, dans le Pacifique et la compagnie aérienne RealTonga, ont été priés de rendre ou de faire passer devant une commission internationale de sécurité le nouvel appareil qui leur a été offert par le gouvernement chinois, un Xian MA60, l'avion avec le plus mauvais palmarès au monde en terme de sécurité, considéré par tous les experts comme l'appareil le plus dangereux volant actuellement.

Le Xian MA60, immatriculé A3-RTL, appareil de fabrication chinoise, dont déjà 11 exemplaires se sont écrasés en moins de 4 ans, a été offert par le gouvernement chinois au gouvernement tongien en signe d'amitié et pour sceller les nouveaux accords commerciaux entre les deux nations. Le gouvernement néo-zélandais, qui de son côté, promeut le tourisme tongien a menacé de supprimer l'aide de 3 millions de dollars versée chaque année si le Tonga ne refusait pas cet appareil ou ne le soumettait pas à un contrôle de sécurité d'un organisme international afin qu'il obtienne ses certifications. Plusieurs autres pays de la zone Pacifique ont également demandé à ce que RealTonga rende cet appareil. La compagnie a répondu qu'elle ne s'en servirait que sur ses lignes intérieures.

Les Tonga priés de rendre leur avion chinois MA60

L'insistance de la Nouvelle-Zélande a semblé étrange à plusieurs observateurs qui s'interrogent sur le bien-fondé de leur demande. Auckland a répondu qu'il ne fallait pas voir une quelconque attaque contre le gouvernement chinois ou l'arrivée massive de capitaux chinois dans cette partie du Pacifique et des iles mais une légitime inquiétude pour les ressortissants néo-zélandais qui empruntent très souvent les lignes aériennes tongiennes lors de leurs séjours dans ce pays. La Nouvelle-Zélande indique en substance qu'elle refuse de financer, au travers d'aides, l'appareil d'une compagnie aérienne qu'elle juge dangereux et sur lequel pourront un jour se trouver des ressortissants néo-zélandais.