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L'avion de Malaysia aurait volé encore plusieurs heures
Le 13 Mar 2014 à 7:55 par Rédacteur Crash
Kuala Lumpur (Malaisie) - Les enquêteurs américains semblent penser que l'appareil de la Malaysia Airlines qui a disparu depuis plus de cinq jours maintenant, a continué à voler durant près de quatre heures après l'endroit supposé de dernier contact, ce qui étendrait la zone de recherche dans toutes les directions à partir de ce point de plusieurs centaines, voir plusieurs milliers de kilomètres.
Ces affirmations sont basés sur les messages reçus automatiquement par le fabricant des moteurs Trent 800, Rolls-Royce, qui reçoit automatiquement, toutes les 30 minutes, dans le cadre d'un programme de maintenance, des messages des réacteurs de l'appareil, envoyés au sol et récupérés afin d'y être analysés. C'est le Wall Street Journal qui a révélé ces informations qui, si elles sont avérés, changent considérablement les conditions de recherche et surtout, étend de plusieurs centaines, même plusieurs milliers de kilomètres la zone de recherche, sachant qu'un appareil de ce type, en altitude et à pleine vitesse vole aux alentours de 800 km par heure. De plus, sans connaitre la direction prise par l'avion durant ces heures supplémentaires, découvrir le lieu de sa chute devient un véritable casse-tête pour les autorités malaisiennes qui sont déjà sérieusement mises sous pression par les autorités chinoises.

Tant que l'appareil n'aura pas été retrouvé et pour autant qu'il soit possible à récupérer, aucun des multiples scénarios envisagés ne pourra être confirmé. La police malaisienne a reconnu avoir perquisitionné le domicile d'un des deux pilotes mais n'a pas indiqué ce qu'elle recherchait exactement bien que cette visite doit certainement au fait que des problèmes psychologiques avaient été évoqués parmi l'équipage et qui auraient pu expliquer cette volatilisation du Boeing 777. En 2009, après l'accident de l'Airbus d'Air France, le BEA français avait émis des recommandations sur un meilleur suivi des appareils en survol de zones océaniques. Peut-être est-il temps de s'y pencher maintenant sérieusement et de commencer à les envisager.