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Incirlik (Turquie) - En février dernier, un avion de la Royal Air Force britannique a fait un piqué inattendu de plus de 4,000 pied alors qu'il survolait la Turquie, en route vers l'Afghanistan, provoquant plusieurs blessés parmi l'équipage et les passagers, tous militaires, qu'il transportait.

L'avion, un Airbus A330-200, appareil militarisé de la RAF, avait décollé de la base aérienne de la RAF Brize Norton (Royaume-Uni) et se dirigeait vers l'aéroport militaire de Camp Bastion (Afghanistan) avec 9 membres d'équipage et 189 passagers à bord, tous militaires, lorsque brutalement, sans que rien ne le laisse présager, l'appareil a effectué un plongeon brutal de 4.400 pieds, durant 27 secondes, avant que les pilotes n'en reprennent le contrôle et ne le remette en vol horizontal. Craignant un problème technique, les pilotes se sont alors déroutés vers l'aéroport militaire truc de Incirlik (Turquie) afin qu'une inspection puisse être effectuée. Plusieurs voix se sont alors élevées pour accuser le système de pilotage automatique et le Ministère de la Défense britannique a même interdit de vol les appareil du même type durant l'enquête afin de ne pas risquer d'accident plus grave.



Au terme de l'enquête, il vient d'être révélé que le pilote automatique ne souffrait d'aucun défaut mais que l'incident et le piqué avait été provoqué par l'appareil-photo que le commandant de bord avait avec lui et qu'il avait placé entre l'accoudoir de son siège et le 'joystick' qui permet de piloter l'appareil. En tombant, l'appareil-photo a appuyé sur la manette, désactivant le pilote automatique et entrainé l'appareil dans un plongeon vertigineux. Interrogé sur la présence de cet appareil dans le cockpit, le Ministère de la Défense a dit que ces objets n'étaient pas interdits dans un appareil militaire et que les pilotes - militaires - pouvaient avoir à tout instant à prendre des photos, d'où la raison de cette présence.