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Auckland (Nouvelle-Zélande) - Mike McKay, l'employé de la plate-forme pétrolière au large des côtes vietnamiennes qui avait déclaré et écrit un mail à ses employeurs où il affirmait avoir vu de ses yeux un objet brillant, possiblement en feu, pouvant être le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, tomber dans l'Océan à quelques kilomètres de l'endroit où il se trouvait cette nuit-là, a été finalement licencié par son employeur.

McKay avait envoyé un mail à ses employeurs où il déclarait avoir vu une boule brillante tomber du ciel dans les instants de la disparition du vol MH370. Il travaillait alors sur une plate-forme pétrolières au large des côtes vietnamiennes, détaché par une société néo-zélandaise pour le compte de la société Songa Mercur qui exploite des champs pétrolifères dans cette région. Devant normalement rester confidentiel, le mail avait rapidement été transmis à la presse et avait été diffusé dans le monde entier, provoquant un afflux de demandes de renseignements et d'interviews et un engorgement des communications entre la terre et la plate-forme durant plusieurs jours, empêchant les liaisons professionnelles et la poursuite habituelle du travail. L'opérateur de la plate-forme, Idemitsu, qui va devoir payer des indemnités au propriétaires de celle-ci, Songa Mercur, a alors décidé de mettre immédiatement fin au contrat de Mike McKay et de le renvoyer chez lui.



Bien que l'homme avait indiqué des éléments très précis dans son mail, l'heure, l'altitude estimée, la force du vent et l'état de la mer, il n'avait été interrogé que par les autorités vietnamiennes qui effectuaient alors des recherches dans leurs eaux. Interpol l'a également interrogé à son retour en Nouvelle-Zélande mais étonnamment, les autorités malaisiennes n'ont jamais souhaité l'entendre. Deux jours après son message, les recherches ont été déplacées dans le sud de l'Océan Indien avec le résultat que l'on connait aujourd'hui. Mike n'est pas trop affecté par la perte de son emploi, le milieu de la prospection pétrolière est un monde où les contrats n'ont aucune valeur, dit-il, et pense retrouver très prochainement un travail dans la même branche qu'il connait depuis plus de 35 ans.