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Kuala Lumpur (Malaisie) - Cela fait fait maintenant 100 jours que le vol MH370 de la compagnie aérienne malaisienne Malaysia Airlines a disparu des écrans radar et n'a toujours pas été retrouvé et la question que l'on peut se poser après plus de trois mois de recherches infructueuses est la suivante : est-il aujourd'hui moins dangereux de prendre l'avion qu'il y a 100 jours ?.

D'après les statistiques de la IATA, il y a 8.000.000 de passagers dans les avions chaque jour, 5.000 vols en l'air à chaque instant, 24 heures sur 24 et un mouvement d'avion, décollage ou atterrissage, toutes les secondes sur la planète de jour, comme de nuit, car s'il fait nuit chez vous, il fait toujours jour ailleurs. Si l'on ajoute maintenant qu'il n'existe qu'un risque sur 11 millions de mourir dans un accident d'avion, comme on le dit à chaque accident récent, est-on pour autant certain que la sécurité s'améliore régulièrement à la vue des touts derniers événements et se pose-t-on les bonnes questions sur le transport aérien.



On entend maintenant un peu partout qu'un système de surveillance en temps réel et de poursuite des avions va être mis en œuvre mais hormis les déclarations d'intention, rien ne semble vraiment avancer sinon qu'il a été constaté que cela devenait important. Du moins, jusqu'à ce que l'on oublie la disparition du vol MH370. Deuxième sujet, et non des moindres, qu'en est-il des 60.000 passagers qui volent avec de faux documents ou des passeports volés chaque année. Certes, sur les 8 millions de voyageurs quotidiens, cela ne représente qu'un petit pourcentage mais doit-on attendre une augmentation plus inquiétante encore pour que les autorités aéroportuaires concernées réagissent ?