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Auckland (Nouvelle-Zélande) - Un avion de la compagnie aérienne néo-zélandaise Air New Zealand a été le cadre d'un conflit pour le moins inquiétant lorsque le commandant de bord, pendant le vol, a, semble-t-il, refusé volontairement d'ouvrir la porte du cockpit à son pilote qui était sorti pour un instant aux toilettes.

L'incident, qui a eu lieu le 21 mai dernier, n'a été révélé que récemment, et s'est déroulé sur un Boeing 777-200, vol NZ176, qui effectuait la liaison entre l'aéroport international de Perth (Australie) et l'aéroport international de Auckland (Nouvelle-Zélande) avec 303 personnes à bord, a provoqué une vive inquiétude lorsque les membres d'équipage ont témoigné. Le commandant de bord reprochait au pilote, le premier-officier, d'avoir retardé l'appareil d'une quinzaine de minutes au décollage, suite à un contrôle inopiné et aléatoire de détection de drogue et d'alcool faite avant l'embarquement. Rien n'a été détecté mais le vol avait pris du retard. Fâché de voir ternir sa réputation de régularité, le commandant de bord a alors refusé de débloquer la porte du cockpit, durant le vol, lorsque le pilote est revenu des toilettes.



Après trois minutes à frapper à la porte, alors que le personnel navigant commercial commençait à s'inquiéter sérieusement, le pilote a utilisé un autre moyen d'ouvrir la porte. Contrairement à ce que l'équipage avait craint un instant, le commandant de bord était en parfaite santé et avait simplement refusé d'ouvrir, semble-t-il, pour punir son premier-officier des 13 minutes de retard. Les deux hommes ont été mis à pied dès que l'affaire a été connue des autorités, le commandant pour deux semaines, le pilote pour une semaine. Le commandant de bord a expliqué qu'il n'avait pas ouvert car l'avion approchait d'un waypoint important et qu'il n'avait vu qu'une hôtesse sur son moniteur de contrôle et pensé qu'elle pouvait attendre.