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Londres (Royaume-Uni) - Grâce aux applications qui permettent aujourd'hui de suivre en temps réel les appareils qui passent au-dessus de nos têtes, les londoniens ont pu se rendre compte et pister un mystérieux appareil qui volait en cercle, régulièrement et depuis plusieurs mois, dans le ciel de la ville et s'interroger sur le but et l'intérêt d'un tel plan de vol d'un avion sans identification.

Plusieurs habitants de Londres (Royaume-Uni) et de Leicester (Royaume-Uni) où il a été observé également, volant en cercles pendant plus de deux heures, ont fini par se demander ce que pouvait bien faire cet appareil au-dessus de leurs têtes et finalement trouvé l'explication, même si celle-ci, seulement officieuse, n'a jamais été confirmée par le Maire de Londres, Boris Johnson, qui s'est contenté de répondre que les opérations du MOPAC (Mayor's Office for Policing And Crime) n'ont pas à être rendues publiques. Il n'en fallait pas plus pour que les curieux, aidés de quelques parlementaires de l'opposition, découvrent que la police de la ville espionne ainsi les communications téléphoniques et géolocalise les téléphones portables des manifestants comme ceux, par exemple, qui défilent actuellement dans les rues pour la Palestine.



Les deux appareils, car ils sont deux, un Cessna F406 bimoteurs, immatriculés G-BVJT et un Piper PA31-300, immatriculé G-UMMI, qui survolent Londres à 10.000 pieds. Leur rôle dans l'espionnage pour la police coûte à la ville pas moins de 3 millions de livres chaque année. Il n'en fallait pas plus pour que les élus de l'opposition municipale, qui ignoraient l'existence de ces vols n'interpellent le Maire afin de lui demander les raisons de ces cachotteries et pourquoi le grand public n'est-il pas au courant de ces opérations de surveillance qui le concernent.