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Une jeune ukrainienne se vante d'avoir pillé l'épave du MH17

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Donetsk (Ukraine) - Une jeune ukrainienne de la région de Donetsk (Ukraine), Ekaterina Parkhomenko, qui se présente comme une jeune séparatiste de l'est de l'Ukraine, n'a rien trouvé de mieux que de poster sur Instagram (pseudo : Zolotosya) une photo d'elle, les yeux maquillé avec du mascarat en «provenance d'Amsterdam» qu'elle ne cache pas avoir été trouvé parmi les débris du vol MH17 de l'avion de Malaysia Airlines abattu par un missile et qui lui aurait été donné par un ami.

A peine avait-elle publiée sa photo sur Instagram que celle-ci a fait le tour du monde et a été repris par de nombreux sites qui n'ont pas été très tendre avec la jeune femme. Certains lui ont demandé si elle n'avait pas aussi mangé les restes des repas ou volé quelques vêtements avec lesquels elle aurait pu s'habiller à la mode européenne. Après avoir répondu diverses explications puis quelques insultes, «"Tu veux que je t'envoie leur bouffe, leurs slips et leurs excréments ?», Ekaterina Parkhomenko a fini par supprimer la photo sur Instagram mais il était déjà trop tard et les nombreuses copies qui ont été faites continuent de circuler et ne cesseront sans doute jamais. Ce pillage sur des cadavres ou dans les affaires des victimes de l'accident a réveillé l'antagonisme entre les deux communautés ukrainiennes mais également mis au jour des témoignages de parents de victimes.

Une jeune ukrainienne se vante d'avoir pillé l'épave du MH17

Plusieurs familles néerlandaises ont en effet été surprises d'entendre des voix répondre en russe ou en ukrainien, la différence est subtile pour quelqu'un qui ne connait ni l'une ni l'autre des deux langues, lorsqu'ils ont cherché à joindre leurs proches, qui étaient au nombre des passagers, sur leurs téléphones portables. Il est également dit que des cartes de crédit appartenant à ces passagers ont été utilisées avant d'être immédiatement bloquées par les banques néerlandaises. Les soldats séparatistes prétendent protéger le site du crash mais plusieurs témoins confirment que régulièrement des morceaux de l'épave sont récupérés la nuit et revendus comme ferraille dans la région.