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Un survivant de Téhéran dit qu'un des moteurs s'est arrêté

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Téhéran (Iran) - Un des survivants du crash de l'avion de Sepahan Air qui s'est écrasé au décollage de l'aéroport international Mehrabad de Téhéran (Iran) a indiqué qu'il avait vu qu'un des deux moteurs de l'appareil avait cessé de fonctionner quelques secondes après le décollage de l'appareil et pu constater que les hélices avaient cessé de tourner avant que l'avion ne heurte le sol à quelques centaines de mètres de l'aéroport.

Monsieur Abedzadeh et sa femme font partie des survivants du crash. Ils ont pu fuir la carcasse de l'appareil par une déchirure dans le fuselage au moment de l'impact et réussi à s'extraire avant que l'appareil ne prenne feu en presque totalité. Il témoigne que l'avion venait de décoller depuis moins de trois minutes lorsqu'il s'est rendu compte que l'hélice de son côté ne tournait presque plus et que le moteur venait très certainement de s'arrêter. Aussitôt après, il a senti l'avion virer sur la droite puis tomber avant de percuter le sol. Une fois extrait des débris, il a tenté de revenir afin de pouvoir porter secours à d'autres victimes mais l'appareil avait déjà pris feu et il a eu peu qu'il n'explose. Ce n'est qu'après qu'il s'est rendu compte de l'endroit où il se trouvait et de la queue de l'appareil qui, étrangement, était restée sur la route.

Un survivant de Téhéran dit qu'un des moteurs s'est arrêté

Les spécialistes attendent avec impatience le premier rapport sur l'accident qui devrait être publié dans quelques semaines mais tous s'accordent pour dire qu'il est fort probable qu'un des moteurs soit tombé en panne au décollage. Il est aussi certain qu'une telle panne n'entraine pas automatiquement la chute de l'appareil qui peut voler sur un seul moteur et aurait pu, normalement, se reposer. D'autres voix s'élèvent et s'interroge sur la fiabilité d'un avion dont les plans datent de l'ère soviétique, construit sous licence ukrainienne. Monsier Abedzadeh demande à ce que l'embargo sur les pièces d'avions soit levé. Non pas pour des raisons politiques, mais pour des raisons humanitaires.