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Le Caire (Égypte) - Le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a rencontré récemment son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou, puis à Sotchi, sur les bords de la Mer Noire, a dû faire un large détour afin d'éviter de survoler plusieurs pays avec lesquels il est en froid, comme la Turquie, l'Irak, L'Iran, la Syrie, Israël et a choisi pour cela de se rallonger de plusieurs milliers de kilomètres son vol pour rentrer dans son pays.

L'avion, un Airbus A340-200, immatriculé SU-GGG, vol EGY1, appartenant au gouvernement égyptien, n'avait guère d'autres choix que de faire un très très large détour pour respecter les choix diplomatiques du Président et, pour relier la ville de Sotchi et celle du Caire, les pilotes n'ont pas hésité à aire le grand tour par le nord et l'ouest. Ils ont donc évité le survol de l'Ukraine, pour d'autres raisons que politiques celles-ci, survolé la Biélorussie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, le Bulgarie avant de rejoindre la Mer Égée puis enfin la Mer Méditerranée jusqu'à l'espace aérien égyptien.



En situation normale, il faut à peine 3 heures et 30 minutes pour faire le trajet direct et le détour a augmenté la durée du vol de plus du double. Le Président al-Sissi est toutefois bien rentré de son déplacement en Russie et il a, croit-on, négocié quelques achats d'armes pour son pays. Les pilotes ont ensuite pris un repos bien mérité.