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Kuala Lumpur (Malaisie) - Des pirates informatiques chinois auraient fait main basse sur des données de l'enquête officielle concernant la disparition du vol MH370 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines après avoir infecté plusieurs ordinateurs d'officiels du département de l'Aviation Civile malaisienne.

C'est grâce, semble-t-il, à un virus propagé par un message indiquant faussement que l'avion avait été retrouvé, et ouvert par mégarde par plusieurs membres du comité d'enquête, que des pirates chinois ont pu dérober des centaines, ou même des milliers de documents concernant les réunions des enquêteurs. La société CyberSecurity Malaysia a rapidement endigué la fuite mais la trentaine d'ordinateurs infecté ont permis aux hackers de s'emparer et de rapatrier en Chine, les rapports d'enquête et les documents de travail de la commission. Les minutes des auditions ont également été subtilisées mais personne ne peut actuellement dire avec précisions l'ampleur du vol. Les analystes de sécurité, intrigués par des centaines de mails engorgeant le réseau de l'Aviation Civile et tous à destination de destinataires finaux situés en Chine, pensent que cette opération de piratage, menée à l'aide d'un virus très sophistiqué, a été organisée pour récupérer des documents de l'enquête alors que les autorités chinoises se plaignaient de la lenteur des communications des enquêteurs.



Personne n'a encore porté la moindre accusation contre le gouvernement chinois mais tous les regards sont tournés vers Pékin. Sans être d'une importance vitale voir même sécrète, les documents copiés contenaient des informations qui n'avaient pas vocation à être rendues publiques ou être dévoilées à la presse. Une autre enquête, policière celle-ci, a été ouverte pour tenter de découvrir les auteurs de ce forfait. Sans doute qu'une mise à jour des anti-virus va être faite prochainement ainsi qu'un rappel au bon usage d'une messagerie.