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L'Airbus A380 va-t-il être une 'catastrophe industrielle' ?

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Londres (Royaume-Uni) - Les analystes ne sont pas tendres avec Airbus et son fleuron aérien, l'Airbus A380, qu'ils estiment être arrivé à la croisée des chemins en 2015, après une année 2014 sans aucune vente à une nouvelle compagnie aérienne, et va obliger le constructeur à définir une position pour l'avenir : continuer dans la voie des très gros porteurs et dépenser beaucoup d'argent pour le moderniser ou abandonner purement et simplement le géant des airs et essayer de se recentrer sur le marché des avions plus petits.

Airbus le reconnait du bout des lèvres. Les ventes d'A380 ne sont pas conformes à ses prévisions, malgré les 140 exemplaires achetés par Emirates, le compte est encore loin pour rentabiliser l'intégralité des 25 milliards de dollars de son développement. Surtout après les annulations enregistrées comme pour la compagnie Skymark Airlines. Chris Buckley, un des vice-présidents d'Airbus le reconnait toutefois. La compagnie a trop laissé ses acheteurs vouloir customiser l'intérieur du gros porteurs, perdant de vue la haute densité et l'embarquement de presque 1.000 passagers pour rentabiliser les lignes et l'avion lui-même. D'ailleurs, très peu de compagnies aériennes arrivent à remplir les deux ponts de l'appareil et beaucoup commencent à préférer des appareils plus petits comme le Boeing 787 et le futur Airbus A350, plus faciles à remplir, moins gourmands en carburant et surtout apte à se poser sur tous les aéroports de la planète, gros défaut de l'A380 qui demande des installations spécifiques.

L'Airbus A380 va-t-il être une 'catastrophe industrielle' ?

Boeing a annoncé qu'il réduisait déjà la production de son tout dernier gros porteur, le Boeing 747-8, qui devait se poser en rival de l'A380. Une réunion est prévu à Londres avec le management d'Airbus qui doit statuer sur le futur de l'appareil. Des investisseurs doivent être rencontrés mais déjà, tout le monde sait ce qu'ils vont dire. Développer des moteurs moins gourmands, ce qui représente pas moins de 3 milliards de dollars à remettre au pot.