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Tokyo (Japon) - Plusieurs sociétés internationales de restauration, dont la très connue McDonalds, ont été obligées d'établir un véritable pont aérien entre les États-Unis et le Japon afin de transporter des centaines de tonnes de frites surgelées dans leurs établissements en rupture de stocks de pomme de terre à cause d'une grève des dockers américains qui réclament de meilleures conditions de travail.

C'est déjà près de 1.000 tonnes de frites, essentiellement surgelées, qui ont été transportées par des entreprises comme McDonalds, 100 tonnes, Gusteau, 200 tonnes, ou encore Royal Hot Restaurant. Ce n'est toutefois pas suffisant pour alimenter le marché des frites et les consommateurs de ces restaurants ont été restreints à des portions plus petites ou aiguillés vers d'autres légumes. Cette pénurie est due à la grève de 20.000 dockers de 49 ports américains de la côte ouest qui, depuis plusieurs semaines, ralentissent les opérations de transit des denrées et le chargement des bateaux, à cause d'un manque de matériel. Les négociations sont au point mort entre les dockers et les autorités portuaires et une société comme McDonalds, qui possèdent 3.000 points de vente au Japon, n'a eu d'autres choix que d'envoyer par avion la quantité nécessaire et suffisante pour alimenter ses restaurants. Un bateau doit prochainement arriver avec 1.600 tonnes de frites mais il vient de la côte est des États-Unis et va mettre deux fois plus de temps pour arriver.



Dans l'urgence McDonalds a été obligé de mettre des restrictions sur le nombre de frites servies à ses consommateurs et seuls le 'small-size' est disponible. Un porte-parole japonais de la compagnie a déclaré qu'il ne savait pas encore quand ces restrictions seraient levées et regrette que le Japon ne produise pas suffisamment de pommes de terre pour la consommation et doive les importer.