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Singapour (Singapour) - C'est l'hypothèse faite par plusieurs personnes qui disent avoir eu accès aux données des radars de contrôle aérien et où l'on pourrait voir que l'Airbus A320 d'AirAsia serait monté à une hauteur bien supérieure à son plafond maximal donné par le constructeur, qui est de 39,000 pieds, avant de décrocher puis de tomber en mer avant que les pilotes n'aient eu le temps de faire quoi que ce soit pour le récupérer, pas même de passer un appel d'urgence.

Ces deux personnes, qui n'ont pas voulu indiquer leur identité, prétendent avoir pu analyser les relevés radars des systèmes de contrôle aérien indonésien de la région et pensent que, bien que les pilotes n'aient pas été autorisés à monter à 38.000 pieds, ils auraient été pris dans un violent courant ascendant à l'approche d'un cumulonimbus qui les aurait fait monter au-delà des 39.000 pieds. L'hypothèse serait alors que les sondes de pression auraient gelé, perturbant les lectures de vitesse et mettant l'appareil dans un cabré qui aurait finalement provoqué un décrochage fatal. L'Airbus A320 ayant une finesse de 17, à 10.000 mètres d'altitude, il devrait planer 170 kilomètres dans des conditions météorologiques stables. S'il est tombé à 10 kilomètres de son dernier point de report, on peut aisément imaginé qu'il n'a plus véritablement volé à partir de celui-ci mais est presque tombé à la verticale. Le commandant de bord étant considéré comme un vrai professionnel, il est improbable qu'il ait décidé de monter alors que le contrôle le lui avait interdit et si l'avion a été enregistré à une altitude au-dessus de celle à laquelle il était autorisé à voler, c'est très certainement parce qu'un événement incontrôlable, comme une puissante ascendante, l'a emmené.




D'autres avions se trouvaient dans le secteur au même instant, plus haut ou plus bas que le vol QZ8501, et n'ont visiblement pas eu de problème. La récupération des boites noires devrait permettre de clarifier les causes de cet accident et de mieux comprendre l’enchaînement qui a mené à cette catastrophe. Les sources prétendant avoir vu les enregistrements radar disent également qu'elles attendent les enregistrements des boites noires pour se faire connaître.