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San Francisco (Californie/USA) - La compagnie aérienne américaine United Airlines vient de licencier 13 membres d'équipage après que ces derniers aient exprimé des inquiétudes devant des symboles dessinés sur la queue de l'avion et refusé d'embarquer si la compagnie aérienne ne prenait pas des mesures de sécurité.

L'avion, un Boeing 747-400, qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport international de San Francisco et l'aéroport international Chek Lap Kok de Hong Kong (Chine), le 14 juillet dernier, était au parking lorsque les membres d'équipage ont remarqué des inscriptions tracées sur la queue de l'appareil, dans les traces d'huile laissées par l'APU. Très visibles, se trouvaient deux émoticones, l'une souriante, l'autre diabolique, accompagnées des deux mots 'bye bye'. Inquiet de lire un tel message, les membres d'équipage ont alors demandé à ce que les passagers et leurs bagages soient sortis de l'avion et repassés au scanner. La compagnie n'ayant pas voulu répondre à leur demande pour des raisons d'horaire et d'emplacement au terminal, les 13 membres d'équipage ont alors refusé de voler et accusé United Airlines de ne pas tenir compte des menaces contre la sécurité.



Après plusieurs dépôts de plaintes de par et d'autre, United Airlines avait alors licencié ces 13 personnes pour insubordination. Une plainte a lors été déposé par le collectif, sous la forme d'une loi protégeant les ''whistleblowers' et un procès devrait prochainement se tenir. Les plaignants demandent une réintégration ainsi que le paiement de tous les salaires dus depuis leur licenciement.