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AirAsia QZ8501: Le Commandant aurait quitté son siège en vol
Le 31 Jan 2015 à 7:11 par Rédacteur Crash
Kuala Lumpur (Malaisie) - D'après des personnes proches de l'enquête, il semblerait que le commandant de bord du vol AirAsia QZ8501, Captain Iriyanto, avait quitté son siège au moment de la perte de contrôle de l'Airbus A320 qui s'est écrasé en Mer de Java parce qu'il avait eu besoin de ré-initialiser le 'Flight Augmentation Computer', le pilote-automatique qui connaissait quelques soucis de maintenance depuis une semaine.
AirAsia n'a pas voulu commenter cette information, se contenant de répéter que l'enquête n'était pas terminée. Toujours d'après ces sources proches de l'enquête, la ré-initialisation du pilote automatique peut se faire depuis le tableau de commandes mais il semble que le commandant de bord, qui avait déjà volé sur cet appareil quelques jours auparavant et connaissait le défaut du pilote automatique, ait décidé de quitter son siège afin de ré-initialiser électriquement l'équipement depuis un autre panneau de commandes, situé derrière le siège du co-pilote et qui ne peut pas être atteint en position assise. Suite à la coupure électrique, l'appareil s'est alors retrouvé sans les protections de vol et le co-pilote, le français Rémi Plesel, n'aurait alors pas réussi à l'empêcher de se mettre en montée avant de décrocher puis de tomber.
Dans une position de cabré, le commandant de bord aurait eu toutes les difficultés pour revenir s'asseoir et tenter de reprendre le contrôle de l'avion avant que celui ne devienne totalement incontrôlable. Deux pilotes connaissant l'Airbus A320 indiquent que la procédure de ré-initialisation électrique du pilote automatique n'est à faire qu'en cas de réelle urgence car elle rend l'avion difficile à piloter, surtout à haute altitude. La famille française du co-pilote a décidé de porter plainte contre AirAsia pour 'mise en danger de la vie d'autrui' sur la base de l'absence d'autorisation administrative de vol ce jour-là. Un proche du dossier pense que cette procédure a peu de chances d'aboutir, la cause de l'accident ne pouvant être l'absence de cette autorisation.
