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Almaty (Kazakhstan) - L'enquête des autorités aéronautiques kazahkes n'a pas permis de déterminer les raisons exactes qui avaient provoqué le crash du Bombardier Regional Jet CRJ200 de la compagnie aérienne kazakhe SCAT Airlines et provoqué la mort des 21 personnes à bord.

Malgré les boites noires et les témoignages des personnes présentes, aucune explication n'a pu être donnée pour expliquer les raisons pour lesquelles, à quelques mètres du sol, l'avion s'est brusquement mis à piquer avant de s'écraser à quelques centaines de mètres de la piste de l'aéroport. Il n'y a aucune indication de givrage, de vents cisaillant ou encore de turbulences de sillage. A 180 mètres de hauteur, à quelques secondes de l'atterrissage, le pilote automatique a été désenclenché et la descente s'est poursuivie entre 600 et 800 pieds/minute, à 140 nœuds, comme la procédure le veut. Sept secondes plus tard, l'élévateur s'est alors positionné à piquer, à 20°, la vitesse a augmenté jusqu'à 150 nœuds alors que l'appareil n'était plus qu'à 500 pieds sol.



Cette configuration n'a alors plus changé jusqu'au contact avec le sol où l'avion a été pulvérisé à l'impact, tuant toutes les personnes à bord, 16 passagers et 5 membres d'équipage. L'appareil a heurté le sol à 1.600 mètres avant le seuil de la piste 23R. L'avertisseur de proximité du sol est entendu sur les bandes d'enregistrement mais il semble que les pilotes n'aient fait aucune action pour corriger le piquer fatal. Une explication de désorientation spatiale a été un instant évoquée mais les 10.000 heures de vol du commandant de bord rende cette cause peu probable.