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Simféropol (Crimée) - L'Ukraine et l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) n'ont pas réussi à trouver d'accord sur la reprise du contrôle aérien sur l'espace situé au-dessus de la presqu’île de Crimée que les troupes russes ont annexé et dont le trafic aérien avait été interdit aux vols internationaux.

L'Ukraine voudrait récupérer cet espace aérien afin de percevoir les taxes de survol inhérentes aux passages des avions de ligne et a demandé à l'OACI de l'aider à reprendre le contrôle de cette partie aérienne de son territoire que les russes contrôlent depuis la ville de Simféropol. L'OACI avait déclaré cette partie de la Mer Noire, comprenant la Crimée et la Mer d'Arzov, comme une zone d'interdiction, à cause d'une part, du conflit entre les ukrainiens et les pro-russes et surtout, après l'accident du vol MH17 de Malaysia Airlines, abattu par un missile dont la nationalité des tireurs n'a toujours pas été révélée. Toutes les agences de l'aviation civile ont averti les pilotes que voler dans cette zone était un risque sérieux, les contrôleurs russes ou ukrainiens pouvant donner des instructions contradictoires pouvant aller jusqu'à mettre des appareils en route de collision par manque de coordination.



Depuis la signature d'un cessez le feu, l'Ukraine souhaiterait récupérer le contrôle de cette zone d'information (FIR UKFV) et de contrôle en vol afin de pouvoir récupérer les taxes payées par les compagnies. Certaines d'entre elles, bien qu'intéressées par le raccourcissement des distances occasionnée par l'ouverture de la zone, ne prévoit toutefois pas de s'y aventurer avant qu'un accord soit intervenu ou que, pour certaines, ce soit un organisme comme Eurocontrol qui soit chargé du trafic. La Russie n'a fait aucun commentaire pour le moment.