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Montréal (Canada) - L'OACI, l'Organisation Internationale de l'Aviation Civile vient d'agiter un drapeau rouge devant les autorités de l'aviation civile thaïlandaise qui n'ont pas su répondre en temps et en heure à une demande impérative d'améliorations de la sécurité des compagnies aériennes du pays.

La Thaïlande avait jusqu'au mois d'avril pour se conformer aux demande l'OACI mais, après deux mois de retard, n'a toujours pas réussi à faire la démonstration que ses procédures de contrôle et de surveillance aient été améliorées. Le délai final étant fixé au 18 juillet, l'OACI a déjà prévenu que les compagnies aériennes thaïlandaises allaient être déclassées et rejoindre des pays comme l'Angola, le Botswana, Djibouti, l’Érythrée, la Géorgie, Haiti, le Kazakhstan, le Liban, le Malawi, le Népal, la Sierra Leone et l'Uruguay. Le Ministre thaïlandais des Transports, Prajin Juntong, a même reconnu que son pays n'avait pas été capable de mettre en place les structures et procédures pour s'assurer que les infrastructures, les compagnies aériennes et leurs services de maintenance, étaient en conformité avec les exigences de l'OACI.



Il devient possible, suite à cette défaillance, que la Thaïlande rejoigne la liste noire européenne et se fasse bannir du territoire américain, bien que ces décisions appartiennent aux organismes correspondants et pas à l'OACI. Déjà, quelques pays environnant la Thaïlande, la Corée du Sud, la Chine et le Japon, ont émis quelques réserves sur certains vols mais il est actuellement difficile de déterminer si ces restrictions ont été définies pour des raisons de sécurité ou seulement de concurrence.