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Medan (Indonésie) - Le pilote de l'avion militaire Hercules C130 des forces armées indonésiennes qui s'est écrasé quelques instants après son décollage de la base aérienne de Soewondo (Indonésie) tentait, semble-t-il, de faire demi-tour après avoir signalé un problème technique avec l'appareil et envisageait de se reposer.

C'est ce que les premiers éléments laissés à connaître par les militaires, semblent révéler. La nature exacte du problème technique n'est pas encore connue et l'enquête risque d'être longue tant les débris de l'appareil, qui s'est écrasé sur des maisons et un hôtel sont nombreux et petits, hormis l'arrière de l'appareil qui est resté en un seul morceau. Le nombre des victimes est toujours sujet à spéculation. L'armée autorise les membres du personnel civil de ses bases à prendre des avions militaires, les familles également mais très souvent, les pilotes ne savent même pas le nombre de personnes qu'ils ont à bord surtout que certaines exagérations sont connues. Des personnes sans le moindre lien avec les catégories autorisées se retrouvent parfois à bord.



Le Président indonésien a exprimé ses condoléances aux familles des victimes, dont certaines sont totalement impossibles à identifier et pour lesquelles des tests sanguins ou génétiques vont devoir être faits. L'âge des appareils est sujet à énormément d'interrogations et les plus hautes autorités militaires expliquent qu'elles étaient dans le processus de modernisation des véhicules militaires mais que celui-ci n'avait pas encore abouti.