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Le co-pilote se serait plaint de l'état technique de l'avion

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Charm-el-Sheik (Égypte) - La chaîne de télévision d'état russe NTV a réalisé l'interview de Natalya Trukhacheva, l'épouse de Sergei Trukachev, le co-pilote de l'Airbus A321 de la compagnie aérienne russe Kolavia qui s'est écrasé dans le désert du Sinaï (Égypte) et qui lui aurait confié par téléphone ses craintes à propos de l'état technique de l'appareil juste avant de décoller de Charm-el-Sheik (Égypte).

Plusieurs sources ont indiqué que les pilotes auraient émis un message indiquant des problèmes techniques, quelques instants avant de ne plus donner aucun contact, mais d'autres sources, elles aussi égyptiennes, semblent dire maintenant qu'il n'y a jamais eu de messages de ce type, les communications entre les contrôleurs et les pilotes étant restées dans un cadre purement de contrôle aérien. Les autorités russes, qui refusent toutes idée d'attentat ou de missile tiré contre l'avion, ont déjà effectué des perquisitions au siège de la compagnie, à peine l'appareil était crashé au sol, ce qui laisse toutefois perplexe sur leur capacité à tirer des conclusions aussi rapides. Il est certain, comme le disent de nombreux observateurs que le gouvernement russe et Vladimir Poutine, ne peuvent en aucun cas admettre la théorie de l'attentat de représailles qui ferait des ravages dans l'opinion publique russe.

Le co-pilote se serait plaint de l'état technique de l'avion

L'appareil ayant fait autrefois un 'tail-strike', des hypothèses vont également vers une rupture instantanée de la partie arrière, ce qui pourrait expliquer que l'avion soit tombé en deux parties si l'on en croit les photos prises sur le terrain qui semblent montrer un écart important entre l'avant et l'arrière. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il est quasi-impossible à un groupe islamiste, quel qu'il soit, de disposer d'un armement capable de toucher et d'abattre un avion de ligne commercial à 10.000 mètres d'altitude, seuls quelques états disposent de ces moyens lourds et du personnel formé à le mettre en oeuvre. L'analyse des boîtes noires devrait permettre d'obtenir des informations précises rapidement, du moins pour les autorités aériennes, le grand public devra certainement attendre plus longtemps.