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Winnipeg (Canada) - Une nouvelle analyse de la dérive possible et probable des débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines faite par Brock McEwen, un mathématicien canadien, tendrait à prouver que le vol MH370 ne serait pas descendu si loin au sud de l'Australie mais se serait crashé beaucoup plus tôt.

Brock a étudié la dérive des différents débris retrouvés, le flaperon de la Réunion, les morceaux d'aile et de fuselage découverts sur des plages du Mozambique et d'Afrique du Sud et arrive à la conclusion que si l'épave était là où les recherches australiennes s'effectuaient, à cause des courants, d'autres débris auraient dû apparaître sur les côtes australiennes, même avant ceux dans le sud-ouest de l'Océan Indien. A moins, comme ne le suggère un commentaire sur son blog qu'ils n'aient été placés là pour faire croire à l'hypothèse 'sud' et éloigner les recherches de la véritable zone du crash.


Image d'illustration

Jeff Wise a aussitôt repris cette étude pour étayer ses propres hypothèses en pointant du doigt l'absence d'animaux marins sur les débris retrouvés dans le sud de l'Afrique, contrairement au flaperon de la Réunion. Ce qui, pour lui, tendrait à prouver, si besoin était que ces débris ont été placés là délibérément. D'ailleurs, certains pensent également que les débris retrouvés au Mozambique ne sont que des pièces du vol MH17, abattu en Ukraine, rachetées aux Néerlandais par un groupe mystérieux composés de représentants de divers gouvernements cherchant à cacher la vérité sur la disparition du Boeing.