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Washington (District de Columbia/USA) - Plus d'une centaines de parlementaires américains pressent le président-élu Donald Trump de mettre un terme à l'accord qui a été signé voici quelques mois et autorisant la compagnie aérienne low-cost scandinave Norwegian, à effectuer des liaisons régulières entre l'Irlande et le continent nord-américain.

Sans étonnement, de nombreux syndicats de pilotes européens sont au diapason sur cette volonté d'annuler cet accord. D'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, des voix s'élèvent pour condamner et demander la révocation de cet agrément signé entre le Département des Transports américains et la compagnie aérienne Norwegian. Il est reproché à celle-ci de contourner certaines lois pour pouvoir offrir des prix défiant toute concurrence entre Cork (Irlande) et Shannon (Irlande) et Boston (Massachusetts/USA). Les parlementaires et syndicats de pilotes européens prétendent que les équipages effectuant ces liaisons seront embauchés dans les pays asiatiques, avec des contrats signés à Singapour (Singapour) et qu'ils seront basés en Thaïlande. Norwegian ne serait alors qu'une compagnie aérienne avec pavillon de complaisance, comme l'on a plus l'habitude d'en voir dans la marine marchande, afin de casser les prix sur le marché très lucratif de l'Atlantique Nord.



Norwegian Air Shuttle, la compagnie-mère de Norwegian, rejette ces accusations et indique que les vols transatlantiques dont il est question seront effectués par des équipages américains ou européens avec des contrats issus de ces deux continents. La centaine de parlementaires, quasiment tous donateurs de la compagne de Donald Trump, à hauteur d'un million de dollars, entendent bien que le nouveau président, qui sera en place à la Maison Blanche le 20 janvier prochain, saura prêter une oreille attentive à leurs exigences et mettra un terme à cette concurrence jugée déloyale.