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L'hôtesse de l'air d'AirTran déguise son chien comme un bébé
Le 06 Nov 2010 à 11:37 par Rédacteur Crash
Jacksonville (Floride/USA) - C'est à l'occasion de la tenue du procès qu'une hôtesse de l'air a engagé contre son ancien employeur, la compagnie aérienne nationale américaine AirTran Airways, que son histoire et toute son absurdité, ressort au grand jour plus de deux ans après les faits. Ou comment faire pour se faire virer lorsque l'on est une hôtesse de l'air.
Kersaundra Smith, une hôtesse de l'air de AirTran, qui voyageait avec sa fille et son petit chien, a essayé de déguiser ce dernier en bébé, afin de l'embarquer sans avoir à payer la place dont elle aurait normalement dû s'acquitter pour un animal de compagnie voyageant en cabine. Les personnels de la compagnie et leurs enfants peuvent voyager gratuitement mais plus les animaux de compagnie, même petit, depuis le changement de règlement de AirTran qui fait maintenant payer la somme de 414$ pour pouvoir embarquer et faire voyager en cabine son animal préféré. Kersaundra, afin d'éviter le paiement de la somme, n'a rien trouvé de mieux que de se présenter à l'embarquement avec une poussette dans laquelle elle transportait son petit chien, déguisé comme un bébé. Comme un de ses collègues, Geoffrey Wilson, s'est alors rendu compte de la supercherie, elle a alors prétendu que c'était un animal en peluche, puis comme l'histoire ne passait toujours pas, elle a alors affirmer que c'était son "Emotional Support Animal", un concept tout à fait américain que l'on pourrait assimiler à un chien d'aveugle pour quelqu'un qui ne serait pas mal-voyant mais émotionnellement peu stable.

A l'énoncé de l'affaire, le juge du comté de Jacksonville a beaucoup rit, surtout depuis que Kersaundra Smith a porté plainte contre son ancien employeur qui l'a licenciée dernièrement. Elle prétend que c'est cette histoire qui est le motif de son licenciement mais l'avocat de la compagnie indique d'autres griefs comme, dire aux passagers «de s'asseoir dans un siège couvert de vomissures ou de foutre le camp», de rater des vols pour ne pas s'être réveillé après avoir mal dormi dans un hôtel bruyant ou de menacer ses collègues pour diverses raisons. Kersaundra, afro-américaine, poursuivait la compagnie pour discrimination raciale. Elle a été déboutée.