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Denpasar (Ile de Bali) - Après avoir longuement pensé que le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne indonésienne Lion Air s'était posé sur la piste, n'avait pas pu s'arrêter avant la fin de celle-ci et était tombé dans la mer en bout de course, les enquêteurs ont finalement dû admettre que, bien que l'hypothèse paraisse étonnante, l'avion s'est directement posé en mer, trop court de 500 mètres par rapport à l'endroit où il aurait dû se poser.

Plusieurs témoignages de passagers sont venus corroborer cette version. L'un d'entre eux, dit avoir entendu le pilotes annoncer aux hôtesses sur le système de haut-parleurs du bord, qu'elles devaient se préparer à l'atterrissage et deux secondes plus tard, voir une gerbe d'eau jaillir devant son hublot avant que celui-ci ne devienne tout noir, une fois sous la surface de la mer. Ce même passager affirme que le choc n'a pas été très violent mais que l'eau a envahi la cabine passagers assez rapidement, provoquant à ce moment la panique parmi les personnes à bord. L'équipage a alors réagi très rapidement, ordonnant l'évacuation, tous craignant que l'appareil ne coule et qu'il ne devienne impossible d'en sortir.



Plus factuelles, les données enregistrées par les radars de l'aéroport de Denpasar qui confirment une approche en piste 09, indiquent un appareil à environ 100 pieds sous la pente de 3° d'une approche normale, avec un taux de descente de 700 pieds/minutes et à une vitesse comprise entre 126 et 135 nœuds. A cet endroit, l'appareil aurait dû descendre aux environs de 200 pieds/minutes et cette vitesse verticale explique que l'avion soit tombé dans la mer avant la piste, à environ 500 mètres avant le seuil. Une première hypothèse d'un éventuel 'microburst', 'windshear' aussi appelé 'avalanche d'air' serait déjà à l'étude pour expliquer une telle dégringolade. L'accident n'a fait aucune victime mais une quarantaine de blessés qui ont été transportés dans les hôpitaux de la ville dès leur évacuation.