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Washington (District de Columbia/USA) - C'est en substance le message qu'a twitté Michael Grunwald, reporter au Time Magazine, pour montrer qu'il attend avec impatience de pouvoir écrire un article sur la mort de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, lorsque celui-ci aura été tué, le pense-t-il, comme traitre, par un drone américain dès lors qu'il aura mis un pied dehors.

Bien évidemment, ce tweet a provoqué un tollé et il a été promptement effacé par son auteur mais comme la mémoire des réseaux sociaux est pour l'éternité, de nombreux contributeurs se sont chargés de le remettre en ligne et de le transmettre tout autour d'eux afin que chacun puisse prendre connaissance du message "I can't wait to write a defense of the drone strike that takes out Julian Assange". Le journaliste Michael Grunwald est connu pour ses prises de positions sur l'utilité des drones et s'est de nombreuses fois fait remarquer sur le sujet en écrivant qu'il ne voyait même pas pourquoi les gens pouvaient critiquer l'usage des drones qui nous débarrassaient des terroristes.



Son employeur, le Time Magazine, s'est désolidarisé de son message concernant Julian Assange et les centaines de réponses ulcérées devant ce quasi-appel au meurtre ont poussé le journaliste à effacer son message mais également à publier ensuite des excuses. Mais il semble uniquement que ce soit après que ses partisans lui aient dit que faisant de telles déclarations, il ne réussissait qu'à victimiser Julian Assange et à faire le contraire de ce qu'il voulait faire.