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Quasi-collision d'un avion de SAS et d'un avion-espion russe

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Copenhague (Danemark) - Un avion de la compagnie aérienne scandinave SAS a failli percuter en vol un appareil de reconnaissance électronique russe, un Illioutchine IL-20M alors qu'il venait de décoller de l'aéroport international de Copenhague (Danemark) et se trouvait en montée au-dessus de la ville de Malmö (Suède).

En Mars dernier, l'avion, un Airbus A321, vol SK681, qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport international Kastrup de Copenhague et l'aéroport international Fiumicino de Rome (Italie) avait décollé vers 9h25, heure locale, et se trouvait en montée, à une altitude non précisée, à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de la ville suédoise de Malmö, lorsque le contrôle aérien a alerté les pilotes qu'ils détectaient un appareil non-identifié à quelques distances de leur position. Les pilotes n'ayant reçu aucune indication du TCAS, ils ont essayé de voir l'appareil et ont réussi à apercevoir un Illioutchine IL-20M, appareil de surveillance et d'espionnage électronique russe, malgré une météo nuageuse. Il semble, d'après les enregistrements radar et diverses informations que le croisement se serait fait à moins de 100 mètres sans préciser si cette distance était basée sur une quelconque distance horizontale ou verticale.

Quasi-collision d'un avion de SAS et d'un avion-espion russe
Illioutchine IL-20M

Bien que le croisement se soit effectué en dehors des eaux territoriales du Danemark et de la Suède, et que l'appareil avait une immatriculation danoise, la Suède a décidé d'ouvrir une enquête afin de comprendre les circonstances et les responsabilités d'un tel incident qui aurait pu avoir des conséquences graves. Sollicitée, la Russie n'a pas apporté la moindre réponse sur la présence de son avion-espion au-dessus des eaux de la Mer Baltique, entre la Suède et le Danemark. L'année dernière, des bombardiers russes avaient mené un simulacre d'opérations de bombardement des côtes suédoises qui avait été peu apprécié des autorités suédoises qui se sont demandés si le monde n'était pas en train d'assister à un retour de la Guerre Froide.