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New Delhi (Inde) - Entre 2009 et 2014, ce ne sont pas moins de 165 pilotes de compagnies aériennes indiennes qui ont été interdits de vol alors qu'ils s'apprêtaient à prendre les commandes de leur avion en ayant dépassé les minima requis de taux d'alcoolémie dans le sang.

Les chiffres sont éloquents, avec 50 cas rapportés à New Delhi (Inde), 47 à Kolkata (Inde) et 17 à Chennai (Inde) ces cinq dernières années à l'issue de contrôles inopinés effectués par la DGAC indienne qui voulait, non seulement contrôler les pilotes, mais aussi vérifier les affirmations des compagnies aériennes qui prétendent tester régulièrement leurs pilotes en de nombreuses occasions sans toutefois obtenir les mêmes chiffres que les médecins délégués par la Direction de l'Aviation Civile. La question reste donc posée en ces termes, les compagnies effectuent-elles bien les tests qu'elles prétendent faire ou en cas de détection positive, ne laissent-elles pas quand même voler les pilotes qui ont dépassé les limites.



Les chiffres de pilotes ayant un taux d'alcoolémie trop élevé sont en augmentation depuis ces dernières années et il semble que certains d'entre eux ne respectent plus les règles qui interdisent de consommer toute boisson alcoolisée au minimum 12 heures avant le début d'un vol, ce qui peut représenter trois ou quatre heures de plus avant l'heure de décollage prévu du vol. Les analyses tendent à prouver que si les pilotes respectent bien cette interdiction en journée, il semble que les vols matinaux posent plus de problème car les pilotes ont tendance à penser qu'une nuit de sommeil de 6 ou 8 heures est suffisante pour évacuer toute trace alcoolique dans leur sang et ont une fâcheuse tendance à boire la veille au soir alors qu'ils ont un vol le lendemain.