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Paris (France) - Les enquêteurs du BEA assistent les autorités espagnoles dans l'enquête sur le crash de l'Airbus A400M qui s'est écrasé dans les environs de l'aéroport international de Séville (Espagne) et reconnaissent avoir quelques problèmes techniques pour extraire les donnés des boites noires.

Le Général Bruno Caïtucoli, directeur de la branche 'Défense' du BEA français, admet avoir quelques difficultés à récupérer les données contenues dans les boites noires, essentiellement pour des raisons de compatibilité entre les différents systèmes. Nous avions offert notre assistance aux espagnols, qui l'ont acceptée, et ont apporté avec eux les boites noires récupérées sur l'épave de l'avion. Elles se trouvent actuellement à Saclay, en banlieue parisienne, dans un laboratoire militaire du BEA spécialisé dans les tests de propulsion et qui sert dans les cas d'enquêtes concernant les accidents dus aux moteurs. L'extraction des données est actuellement ralenti par des problèmes de compatibilité entre les deux systèmes et non pas à cause d'un mauvais fonctionnement ou d'une dégradation quelconque des boites noires.



En attendant, tous les vols des Airbus A400M en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne ont été suspendus. Seule la France a décidé de poursuivre les vols indispensables pour le soutien de ses troupes en Afrique. Le Général Bruno Caïtucoli ne donne aucune date pour la mise à disposition des données issues de cet accident.