Les dernières news

Londres (Royaume-Uni) - Denise Hunter, chef de cabine sur l'avion de British Airways qui a pris feu sur l'aéroport international de Las Vegas (Nevada/USA), blessée lors de l'évacuation après avoir guidé les passagers, a maintenant le choix cornélien entre un licenciement ou la baisse de son salaire de plus de 30% dans le cadre d'une réduction des coûts de la compagnie aérienne.

Son comportement exemplaire lors de l'évacuation où elle s'est fracturé le poignet n'a strictement rien à voir avec la décision de son employeur de réduire les coûts pour tout le personnel de la compagnie basé à Gatwick. Afin de pouvoir se battre à armes égales contre les compagnies low-cost, British Airways a décidé de baisser de 30% les salaires du personnel de cabine, et surtout des chefs de cabine. Denise passerait ainsi de 33.000 livres par an (30.000€) à moins de 24.000£ (21.000€). Les discussions sont entamées depuis dix mois avec les syndicats mais n'ont toujours pas abouti. Le Directeur du Personnel de British Airways a récemment envoyé un email où il félicitait ses équipages pour leurs compétences, particulièrement pendant l'incendie à Las Vegas où il n'y a eu que des blessés, mais n'a pas oublié de rappeler qu'ils avaient un choix à faire. Accepter une réduction drastique de salaires ou être licenciés.



Denis reconnaît qu'elle ne dort plus très bien depuis que ce choix lui a été proposé. Perdre un tiers de son salaire alors que, comme les syndicats le clament haut et fort, les dirigeants de la compagnie ne cessent d'augmenter leurs émoluments, n'est pas une mince affaire. British Airways dit ne pas avoir d'autres solutions pour essayer de survivre contre la concurrence des low-costs qui ne cessent de gagner des parts de marché et payent leurs équipages beaucoup moins.