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Scandale : Airbus accusé d'obsolescence programmée de ses moteurs

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Paris (France) - C'est un scandale qui risque de porter un énorme préjudice à l'avionneur européen après que le magazine Médiapart a révélé avoir découvert, à la lecture de dossiers ultra-secrets échangés parmi les membres de la direction d'Airbus, que certains réacteurs avaient été conçus pour ne durer qu'un certain nombre d'heures afin d'obliger les compagnies aériennes a en racheter juste après la fin de la garantie.

On croyait qu'il n'y avait que les machines à café, les toasteurs ou encore les lave-vaisselles qui étaient sciemment construits avec des pièces dont l'obsolescence programmée était clairement définie par les fabricants mais il semble donc maintenant que chez les constructeurs d'avions, il en soit de même. C'est à la lumière des récents incidents survenus avec des réacteurs d'Airbus A380, que la commission européenne garantissant le droit des consommateurs, s'est penchée sur la question. Que votre téléviseur tombe en panne juste le lendemain de la fin de la garantie est déplaisant mais n'entraîne pas de risque pour votre vie. Que certaines pièces d'un réacteur d'avion se comportent de même est beaucoup plus dramatique. Airbus a précisé qu'il ne fabriquait pas les moteurs mais qu'il allait s'intéresser un peu plus à la production de General Electric ou de Rolls-Royce, les deux fournisseurs du quadriréacteur A380. Tout aurait été parfait si un rapport, ultra-confidentiel, n'était tombé entre les mains de journalistes qui l'ont épluché, page après page, et compris qu'une demande avait été faite pour que certains composants des turbines et de l'électronique aient une durée de vie étendue. Ce à quoi les deux constructeurs auraient répondu que cela risquait d'augmenter le prix du réacteur de 7 centimes d'euros par moteur et que cette somme n'était pas envisageable pour garder des prix compétitifs face à la concurrence américaine.

Scandale : Airbus accusé d'obsolescence programmée de ses moteurs

Une hypothèse proposée serait alors, puisque l'appareil dispose de quatre réacteurs, d'en monter qui soit faux, tout en plastique, bois et contreplaqué, avec l'apparence d'un vrai dont la turbine tournerait avec un petit moteur électrique. De cette façon, les économies réalisées permettraient d'envisager de dilapider les 7 centimes pour améliorer la durée de vie des trois restants. La réponse de l'avionneur n'est pas encore connue.